Comment arrêter de juger ? Un chemin vers la sérénité !

Comment arrêter de juger ou j’ai envie de dire pourquoi arrêter de juger ? Le jugement est souvent source de souffrance….

Comme évoqué sur « psychologies.com », nous passons notre temps à juger. Nous jugeons les situations, les autres et nous-même. Le plus souvent, c’est pour nous rassurer et pour fuir la réalité.

Le non-jugement exige non seulement contrôle de la parole et des pensées, mais aussi stabilité des émotions et acceptation de la réalité telle qu’elle est, satisfaisante ou pas.

Comment arrêter de juger : comprendre d’où cela nous vient

Comment arrêter de juger ? En comprenant que c’est toujours la peur qui est l’origine de nos jugements.

Le lien entre le jugement sur autrui et la peur qu’il nous inspirerait semble un peu ténu. La critique frappe en général celui ou celle que l’on tient pour moins doué ou moins compétent que soi.

Nous avons souvent un avis sur tout et sur tous. La générosité inattendue de ma copine de bureau ? Un peu suspecte… Le look de ma cousine ? Pas très flatteur. Sans parler de l’air suffisant de ce pseudo-écrivain interviewé au milieu de ses livres…

Pourtant, nos sentences ne sont pas forcément négatives, loin de là. Nous trouvons telle qualité à un proche, ou faisons des compliments, sincères, à tel autre.

Mais il faut rappeler que le jugement, qu’il soit positif ou négatif, lorsqu’il est systématique, renvoie toujours à une vulnérabilité émotionnelle et affective, à des blessures narcissiques. Si l’on n’avait pas été soumis au jugement, on ne jugerait pas autrui et on ne se jugerait pas soi-même.

Au cœur du jugement,  on entend le « Qu’est-ce que je vaux ? » Plus je juge autrui, plus je doute de ma valeur. C’est aussi simple et aussi compliqué que cela.

Comment arrêter de juger ? En trouvant le sens caché !

Si l’on envisage le jugement comme notre part d’ombre, de souffrance, de fragilité, il cesse d’être «mauvais », il se transforme en invitation à aller voir de plus près ce qui souffre à l’intérieur de nous.

Selon le bouddhisme, seul le détachement intérieur peut nous conduire à faire l’expérience de la réalité non parasitée par les interprétations.

« La seule loi permanente dans l’univers est l’impermanence de toute chose », disait le Bouddha.

En conclusion, on pourrait observer que quand notre esprit est tout à fait conscient, alerte, vigilant, il n’y a ni bien ni mal, rien qu’un état de veille.

La médiation peut aider à apaiser le mental. En calmant l’agitation de notre mental, nous pouvons agrandir notre esprit. Alors notre pensée n’est plus parasitée parle « j’aime/ j’aime pas ». L’objectif peut être atteint ! Sans jugement,en étant dans l’acceptation de l’autre et de ce que nous sommes, nous nous sentons plus présents, plus vivants, en paix. On essaie ?