Le danger d’aimer sans s’aimer soi-même : quelques pistes de réflexion.

Le danger d’aimer sans s’aimer soi-même soi-même est un très grand danger qui peut menacer chaque être humain.

Le monde curieux de l’amour, de l’attachement, du bien-être et du bonheur en définitive… Quels mystères cachent-ils ? Quels dangers apportent-ils ? L’un des risques les plus importants est de se permettre d’aimer les autres sans, au préalable, avoir fait le nécessaire avec soi-même.

Je partage ce jour avec vous quelques extraits du site « nospensées.fr ».

Une bonne relation d’harmonie, de connaissance et de bon sens avec soi-même va être l’un des piliers fondamentaux de notre relation avec les autres. Pas uniquement avec un conjoint, mais aussi avec tous ceux qui nous entourent dans notre quotidien.

Si nous avons des doutes ou si nous hébergeons des conflits intérieurs et que nous les projetons sur les autres, il est probable que nous ne soyons pas capables de les voir. Cela pourrait nous faire penser que ce qui pêche, ce sont les relations sentimentales, alors qu’en réalité le problème se trouve dans la relation que nous entretenons avec notre intérieur.

Que puis-je offrir aux autres si je ne sais même pas ce que j’ai à l’intérieur ? Comment vais-je permettre aux autres de me rendre heureux si je ne sais même pas ce que je veux ? La première chose et la plus importante, est de créer une bonne relation avec soi-même, basée sur la sincérité et la plénitude, pour ensuite l’incorporer aux relations que vous établissez avec les autres.

L’idée est d’intégrer cette énergie positive à nos relations avec les autres. En se socialisant et en établissant des amitiés ou des liens affectifs, on découvre des parties de soi que l’on ne connaissait pas. Les relations sociales nous montrent des parties de nous que l’on reflète sur les autres, comme un miroir et on se découvre de nouveaux comportements ou émotions que l’on projette.

Le danger d’aimer sans s’aimer soi-même : le préalable est d’apprendre à être seul.

Le danger d’aimer sans s’aimer soi-même passe d’abord par la question : est-ce que je sais être seul ?

Savoir être seul ouvre les portes de l’intimité. Se connaître et savoir quels sont nos goûts, nos désirs, nos défauts et nos échecs nous rend plus réel mais aussi plus fort.

L’objectif de ce chemin est d’apprendre à aimer, à partir de la profondeur et de la connaissance, et non pas avec les yeux bandés. S’aimer soi-même, se respecter, se donner du temps et se laisser ressentir sont les piliers basiques d’une bonne relation avec toutes les sphères de notre esprit.

Si nous apprenons à être seul, nous pourrons prendre la décision d’établir une relation sentimentale, car elle nous apportera et nous fera grandir. Ce ne sera jamais une nécessité, car l’amour sera déjà présent dans chacun des membres du couple.

Une bonne étape pour apprendre à être seul est de faire la différence entre être seul et se sentir seul. Le sentiment de se sentir seul peut avoir une connotation négative que l’on ne cherche pas quand on veut apprendre à «être seul».

Se sentir seul signifie isolement, éloignement du monde social. C’est la solitude. Être seul est une décision de chacun et entraîne une recherche continue du plaisir et de l’enthousiasme à l’intérieur de soi, mais n’est pas apparenté à l’isolement ou à la douleur.

Le danger d’aimer sans s’aimer soi-même : Il faut commencer par intégrer que nous sommes des êtres complets.

« Je me sens bien avec moi-même et je te choisis pour partager un bout de mon chemin », un chemin sur lequel se trouvent deux personnes complètes qui s’aiment, non pas deux moitiés qui ont besoin d’être complétées par l’autre. L’amour des autres sera toujours une décision et non pas la réponse à un besoin.

Cela peut constituer un risque de penser qu’il nous manque quelque chose et de vouloir le chercher au dehors, alors qu’en réalité ce qui nous manque, c’est de nous écouter et de nous comprendre, savoir ce que nous voulons et bien nous connaître. Ne tombons pas dans le piège de croire que le problème se trouve au dehors. Regardons en nous avant tout, résolvons-nous et alors, regardons autour.

« Je ne veux pas que les autres me complètent, je veux qu’ils m’acceptent. » Tout comme je dois accepter l’autre comme un être complet. Je vis une histoire complète, avec la personne la plus importante à mes yeux, qui m’accompagne.

Les autres ne nous apportent jamais ce qui nous manque, mais nous proposent de partager des choses avec eux. 

À travers eux, on profite de l’opportunité de se connaître, car l’amour et l’histoire de chacun ne se termine pas.

Nous continuons à en écrire des chapitres au fur et à mesure que le temps avance.