Les bonnes résolutions, est-ce une bonne ou une mauvaise chose ?

Les bonnes résolutions peuvent vite entraîner de la culpabilité ! Alors examinons le sujet d’un peu plus près…..

Nous sommes nombreux à en avoir fait l’expérience. Les bonnes résolutions de début d’année, incontournables, se retrouvent souvent subrepticement reléguées dans l’insondable fosse à bonnes intentions, dès le dur retour au quotidien dépouillé des guirlandes lumineuses qui les ont motivées. Parce qu’elles sont par nature vecteurs de culpabilité et de procrastination, à la poubelle, les bonnes résolutions !

Les bonnes résolutions : Chronique d’une procrastination annoncée.

Notre détermination à nous mettre au sport, à améliorer notre gestion du temps ou à rendre des visites plus régulières à certains membres de la famille, a souvent du mal à résister nos bonnes excuses (comme je n’ai pas le temps…).

Et le pire, c’est qu’on se traîne parfois ensuite un  sentiment de culpabilité de n’avoir pas été  au bout de ce que nous pensions vouloir, d’avoir procrastiné des résolutions qui, au fond, ne sont pas les nôtres. Et voilà, encore une excellente manière de nous maltraiter tous seuls.  En fait, les bonnes résolutions peuvent se révéler plus lourdes à porter que jubilatoires. C’est d’ailleurs bien pour cela qu’elles finissent le plus souvent dans nos poubelles à bonnes intentions.

Les bonnes résolutions : vers la dévalorisation….

D’autre part, cette procrastination-là a des dommages collatéraux dont on se passerait bien, parce qu’elles diminuent le désir d’agir et renforcent la passivité: la perte d’estime de soi et la dévalorisation.

Les bonnes résolutions : Des obligations auto imposées.

Il existe diverses raisons pour lesquelles nos bonnes résolutions se transforment vite fait en courant d’air, la principale étant sans doute l’obligation auto imposée.

Nous mettons dans notre liste  ce que nous estimons devoir faire, ce qui serait bien, notamment aux yeux des autres, des bien-pensants, de ceux qui savent, des croyances que nous renvoient, en vrac, la société, les médias, nos parents….. et tout cela tient plus de la tyrannie de l’obligation que d’une réelle envie :

  • Cette année, je change de travail…
  • Cette année, je commence le sport…
  • Cette année, je serai moins ceci ou davantage cela…..

Au final, les bonnes résolutions deviennent des IL FAUT alors qu’idéalement, on devrait plutôt aller vers le JE CHOISIS DE…..

Les bonnes résolutions : à remplacer par davantage de bienveillance envers soi-même.

Et si nous envisagions plutôt d’enfin se poser pour s’interroger sur ce que l’on veut vraiment faire de notre vie ? pas en mode je dois faire ceci ou cela, mais plutôt, vraiment, au fond de moi, qu’est-ce qui compte ? qu’est-ce que je peux faire, même une toute petite chose, qui pourrait améliorer mon quotidien ?

Pour vous aider à sortir des bonnes intentions et à définir vos objectifs de vie, je vous invite à réfléchir à l’idée d’une thérapie. Se mettre soi-même au cœur de sa vie, prendre du temps pour soi…..

N’hésitez pas à me contacter. En attendant, je vous souhaite une excellente fin d’année, écoutez vous !