Personne ne m’aime : la maladie du siècle ?

Personne ne m’aime ou la maladie du siècle….

Comme rappelé sur le site Psychologie.com, certaines personnes épuisent leur entourage. Comment expliquer ce syndrome du « Personne ne m’aime » ?

Un collègue qui ne leur dit pas bonjour, un ami qui oublie leur anniversaire…Autant de situations auxquelles ils donnent une même explication « personne ne m’aime ».

En effet, il existe un écart immense entre l’aspiration à être aimé et l’amour reçu. Ainsi, à l’âge adulte, même la plus grande passion amoureuse est une relation dans laquelle chacun donne et reçoit. Alors que l’amour maternel est souvent un pur don.

Chacun doit donc pouvoir vivre avec cette frustration qui prévaut dans les relations matures.

Mais pourquoi certains en sont-ils incapables ? On constate que cette plainte émane toujours de personnes ayant manqué d’amour enfant ou l’ayant cru.

Un excès d’amour envers l’enfant provoque les mêmes effets et adulte, il réclamera auprès des autres ce qu’il a reçu au centuple, s’imaginant que cela lui est dû.

Ainsi, une telle exigence d’amour fait fuir l’autre qui se dit qu’aucun de ses efforts ne sera suffisant.

Personne ne m’aime ou la défaillance narcissique.

Personne ne m’aime…. Cela devient un cycle infernal dans la mesure où ces personnes sont incapables de se remettre en question.

Pour se protéger, accuser les autres de ce qui arrive est souvent plus facile. « Ce sont les autres qui ne sont pas aimants », c’est plus facile à dire que de reconnaître que l’on puisse ne pas être toujours aimable…

Personne ne m’aime ou le manque de confiance en soi.

Croire que personne ne nous aime est une dépendance à l’autre et est le symptôme d’un manque de confiance en soi.

Ainsi, si l’enfant est suffisamment valorisé par ses parents, il n’a pas besoin des autres pour se construire. Ce n’est hélas pas toujours le cas.

Personne ne m’aime : des solutions pour s’en sortir !

Puisque ce sentiment de ne pas être aimé trouve ses origines dans l’enfance, replongeons nous dedans, seul ou avec un thérapeute. Le but est de prendre conscience que le problème se rapporte à sa propre histoire.

Pour contredire cette pensée négative, souvenez vous : c’est une croyance qui est toujours le fait d’une exagération !

Enfin, n’oublions pas que l’amour est un échange. Donner est aussi gratifiant que recevoir !

En conclusion, apprenons à « faire avec », par un processus de « sublimation ». Utilisons notre manque (d’amour parental) comme une force qui va nous remplir autrement (création artistique, recherche scientifique, action caritative…

Et surtout : n’hésitez jamais à vous faire aider, même sur une courte période !