Accompagner un proche malade : un risque d’épuisement.
Accompagner un proche malade est souvent d’une extrême difficulté pour l’aidant. Que ce soit accompagner un enfant ou un parent en souffrance, la situation est toujours très douloureuse.
Par conséquent, j’ai envie d’attirer votre attention sur le risque d’épuisement.
Le rôle d’aidant s’impose souvent, sans autre choix. Et la personne qui endosse ce rôle n’y est jamais préparée. L’épuisement va se faire sentir quand on s’y attend le moins.
Des signes avant-coureurs doivent vous alerter ! Il peut s’agir :
– d’un manque d’énergie,
– d’une fatigue qui devient chronique,
– d’un manque d’intérêt pour votre propre vie.
Cela va entraîner des conséquences immédiates. Vous négligez vos propres besoins et vous avez du mal à vous détendre. Il est vraiment impératif de vous préserver malgré tout.
Mode d’emploi pour éviter les burn-tout, dépressions et maladies.
Bien sûr, vous n’avez pas d’autre possibilité mais attention, lorsque votre vie tourne autour de votre rôle d’aidant, vous ne trouvez plus de satisfaction dans aucun domaine.
Le vrai danger est là. Si vous vous sentez triste et impuissant, sur les nerfs ou en colère, faites attention.
Vous n’êtes pas une machine, vous être un être humain. Ne sur-estimez pas vos forces !
Peut-être qu’il faut envisager de vous faire aider vous-même.
En effet, des statistiques montrent hélas que, bien souvent, les personnes aidantes tombent malades et craquent. Il est possible de ne pas en arriver là.
N’ignorez pas les signaux d’alerte. Des mesures préventives précoces vous aideront à recharger vos batteries et retrouver votre énergie.
Alors, comment éviter cet épuisement ?
Je partage avec vous trois conseils simples qui peuvent vous aider à éviter et à surmonter cet état d’épuisement qui est légitime. Ne culpabilisez pas !
1. Le partage de votre expérience d’aidant : partagez ce que vous ressentez avec votre joint, un ami, un proche…
2. Essayez de rester positif : souriez, riez, faites des choses que vous aimez. L’humour est une excellente manière de gérer les situations de stress et les moments difficiles.
3. Essayez de rester en bonne santé : même s’il est naturel de ressentir parfois de la tristesse ou de la colère ne vous oubliez pas.
En conclusion, le rôle d’aidant est d’une difficulté et d’une souffrance souvent sous-estimées.
Ne restez jamais seuls avec vos émotions négatives.
Vous aussi, vous avez besoin d’aide. N’hésitez pas à l’exprimer à votre entourage et également aux organismes qui peuvent vous aider dans votre parcours et votre mission.