Comment calmer notre mental ? qui est-il ?

Comment calmer notre mental, ce « bla bla bla » que l’on entend dans notre tête comme si quelqu’un y habitait ?!

Non, vous n’êtes pas schizophrène, vous n’êtes pas en train de vivre un dédoublement de personnalité. Ce discours interne, cette voix « off » qui vous parle, c’est le mental qui vous empêche d’être là, juste présent à « ce qui est ». Le mental est très souvent notre ennemi n°1 !

Notre mental, vous l’avez forcément remarqué, nous raconte des histoires. Il alimente souvent nos scénarios catastrophe. Il est rarement positif et rarement une voix encourageante.

En effet, il n’est pas objectif. Cette voix a plutôt tendance à se manifester par des remarques désobligeantes : « non mais tu as vu ta tête ce matin », « tu es trop nul », « tu devrais être plus comme ci ou faire plus comme cela »……

Du coup, ce mental, souvent puissant, notamment si vous êtes d’une nature anxieuse, va prendre trop de place et entraîner une identification à vos pensées.

S’identifier à ses pensées, c’est croire ce mental justement.

Quelles sont les solutions pour calmer le jeu ?

Bien sûr, il y a des moyens pour mettre le mental au repos. Ainsi, une fois que vous aurez intégré que ce mental est contre-productif, vous aurez envie de le calmer.

Voici deux pistes intéressantes et faciles à appliquer :

  • La piste consciente : faire taire la voix, en utilisant « l’outil du STOP ».

Quand, par exemple, vous entendez une phrase (rarement bienveillante je le rappelle), immédiatement, pensez à dire, si possible tout haut (c’est encore plus efficace) : STOP, ou CHUT, ou n’importe quel mot qui va permettre de bloquer les ruminations.

Bien sûr, cet exercice va devoir être fait et refait des dizaines de fois. Mais vous verrez, avec le temps, vous le ferez de façon quasi automatique et cela sera beaucoup moins contraignant. C’est un peu la « gym du cerveau ». Il s’agit de rééduquer nos modes de fonctionnement.

  • La piste du « corps » : bloquer le « petit vélo » qui tourne dans la tête, stopper ce mental en vous reconnectant à votre corps.

Car comme je vous le répète souvent, il n’est pas possible de penser et de sentir en conscience en même temps.

Alors, en plaçant toute votre attention dans le corps, vous allez pouvoir « débrancher la prise » !

Se connecter aux sensations corporelles n’est pas toujours chose aisée. Faites vous aider et apprenez à vous détendre, avec des exercices de respiration, de sophrologie.

 

En conclusion, n’hésitez pas à vous faire aider par un thérapeute bienveillant.

En sophro-analyse, on allie la thérapie par la parole (pour comprendre les pensées) et par le corps (sophrologie et relaxation, pour débrancher le mental).

N’hésitez pas à m’appeler si vous souhaitez un rendez-vous, ou simplement avoir des informations sur la façon dont je pourrais vous accompagner.