Comment cesser de s’identifier à ses pensées pour moins souffrir ?
Comment cesser de s’identifier à ses pensées est une question vitale, si l’on veut envisager la sérénité.
En effet, l’identification à nos pensées est un comportement que nous mettons tous en place de façon totalement inconsciente.
Or, nous ne sommes pas nos pensées !
Je vous donne un exemple : vous vivez une journée sereine vous êtes bien dans l’instant présent, puis vous croisez une personne avec qui vous vous êtes disputée dans le passé. Instantanément, de l’énergie s’active sous forme de pensées. Vous repensez aux histoires du passé et vous voilà perdus dans vos pensées. Et vous entamez le processus de rumination mentale !
En fait, il s’agit d’un mécanisme très simple à comprendre. Cela se se répète toujours de la même façon : les événements de la vie réveillent de temps en temps des mémoires passées qui refont surface et nous voilà perdus dans nos pensées.
Si l’on ne fait rien, notre attention va être comme un aimant attiré par ses pensées et va y apporter de l’énergie. C’est ainsi que l’on en rajoute des couches et que l’on croit être ses pensées, on les prend trop souvent pour qui nous sommes.
Comment cesser de s’identifier à ses pensées : prenons conscience que nous ne sommes pas nos pensées.
L’idée, c’est de développer un observateur en arrière-plan.
En effet, si vous pouvez être conscients de vos pensées, alors vous n’êtes pas vos pensées. Ce que vous êtes et qui ne change pas, c’est cet observateur en arrière-plan ! C’est cette conscience, votre conscience, qui voit les pensées, qui voit l’agitation !
Nous sommes ce qui reste quand les pensées et les émotions sont passées. .
Bien sûr, ce mécanisme se comprend aisément, intellectuellement mais cela peut prendre du temps avant qu’il soit vraiment enraciné dans notre vie.
Petit guide pour sortir de cette identification.
Si vous n’êtes pas vos pensées ou vos émotions, alors quand vous sentez ces événements mentaux surgir, vous pouvez les laisser aller, aussi facilement qu’ils sont arrivés.
Quand vous commencez à penser à quelque chose qui vous emmène hors de la réalité alors réalisez que ce ne sont que des pensées spontanées. Vous n’avez pas à continuer à les alimenter.
Par ailleurs, notez que c’est la même chose avec les émotions. Quand vous ressentez une émotion négative, vous n’avez pas à la garder avec vous. Vos émotions n’ont que le pouvoir que vous leur accordez.
L’identification à nos pensées est le contraire de la liberté.
Une fois que vous vous rendez compte que les pensées et les émotions ne sont pas vous, que ce sont juste des choses qui passent comme les nuages dans le ciel, vous faites un énorme pas vers la liberté.
Plus vous laisserez passer lorsque des événements mentaux se produisent, moins ils auront de pouvoir sur vous !
En fait, notez simplement ce qui se présente, puis vous l’acceptez et vous le laissez-passer. C’est un processus très naturel mais aussi une habitude à prendre. On commence maintenant ?
En conclusion, l’idée est de trouver le bon positionnement pour rester conscient de ce qui s’agite en vous sans vous laisser aspirer en posant toute votre attention là-dessus. Vous restez en arrière-plan en observateur bienveillant.
Plus vous luttez contre vos pensées, plus elles s’accélèrent.
Plus vous tentez de les combattre et plus elles s’intensifient.
Plus vous essayez de les repousser et plus elles vous submergent.