Comment cesser de trop s’inquiéter pour les autres ? Décryptage.

Comment cesser de trop s’inquiéter pour les autres est une question vitale à se poser. Si vous êtes du genre à toujours penser aux autres avant de penser à vous, vous allez sûrement vous reconnaître dans ce portrait.

Etes-vous cette personne qui a toujours besoin d’être rassurée sur la santé de ses proches ? ou sur le fait que la personne soit bien arrivée lorsqu’elle doit faire un long trajet en voiture ou un voyage à l’étranger ? Ou encore celle qui veut porter le fardeau ou les souffrances d’autrui ?

Alors oui, sans doute faites-vous partie des personnes qui ont une nature inquiète et qui du coup vont être dans l’excès.

Ce « trop » n’est pas bon, dans le sens où il vous gâche la vie et également parce que cela peut stresser la personne objet de vos inquiétudes.

Être dans l’empathie au-delà de la dose nécessaire lorsque l’on aime quelqu’un a très souvent l’effet inverse de celui escompté.

C’est un peu comme une « pensée magique » mais à l’envers !!! Et oui, c’est comme si s’inquiéter pouvait empêcher le mal d’arriver. Hélas, cela ne fonctionne pas ainsi.

Comment cesser de trop s’inquiéter pour les autres : se responsabiliser et laisser les autres suivre leur chemin.

En fait, nous sommes tous responsables de notre propre vie et de ce que l’on en fait. Alors trop se fondre dans la souffrance des autres, en y injectant son inquiétude n’est jamais une bonne façon d’aider l’autre.

Le plaindre, souffrir soi-même de le voir ainsi, n’est jamais la bonne attitude. En effet, tout faire pour l’autre en pensant à ce qui est bon pour lui, à sa place, c’est devancer ses besoins et l’immobiliser dans son impuissance. Cela lui enlèvera aussi sa capacité à faire face.

Au fond, la bonne attitude est l’empathie, la vraie, bien dosée : la reconnaissance de la souffrance de l’autre mais également l’acceptation de sa force intérieure pour y faire face, à sa façon.

Ainsi, le bon positionnement, c’est sûrement de savoir que nos émotions nous appartiennent et que chacun est responsable de ses propres ressentis.

Par conséquent, s’inquiéter pour l’autre n’est pas forcément aidant.

Comment sortir de ce cercle vicieux ?

Bien sûr, il est difficile de ne pas s’inquiéter pour ceux que nous aimons. Pas simple, dans ce contexte, de trouver la posture juste.

Néanmoins, le premier pas à faire est de travailler sur soi, ses croyances, ses comportements, ses ressentis.

Nos émotions parlent avant tout de nous, de notre monde intérieur et de notre relation aux autres. Ne pas projeter nos propres peurs est vital pour créer des relations saines.

N’hésitez pas à vous faire accompagner par un thérapeute bienveillant pour comprendre comment vous fonctionnez et ne pas projeter sur les autres.

En conclusion, pour moins se stresser pour les autres, il faut commencer par s’écouter et se comprendre soi-même. Et si vous envisagiez de débuter une thérapie ?