Comment développer la confiance selon Christophe André ?

Comment développer la confiance est un thème cher à Christophe André, psychiatre, qui défend depuis toujours les vertus de la confiance.

Plus nous vivons la confiance et l’accordons, plus nous sommes heureux, généreux et altruistes, révèle une étude scientifique dirigée notamment par Christophe André.

Ce dernier nous rappelle :

« Vitale, contagieuse, la confiance est bénéfique pour chacun d’entre nous et pour le monde, qu’elle contribue à rendre meilleur »

La confiance est contagieuse ! Elle a une incidence positive sur nos comportements. Lorsque nous vivons des expériences où nous avons eu raison de faire confiance, nous devenons nous-mêmes plus confiants, mais aussi plus bienveillants, plus généreux, plus attentifs aux autres.

Comment développer la confiance conduit à être plus altruiste…..

Matthieu Ricard, dans son « Plaidoyer pour l’Altruisme », a recensé de nombreuses études démontrant que l’être humain n’est pas structurellement, cérébralement et biologiquement câblé pour l’égoïsme.

En effet, l’être humain prend plaisir à aider les autres et il ne nous est pas possible d’être absolument individualistes. Ce qui fait de nous des animaux capables de survivre et prospérer, c’est l’entraide, les comportements collaboratifs, le fait de s’attacher les uns aux autres, de soutenir les plus faibles…

Et la confiance est une forme d’expression spontanée de ces comportements.

La confiance, c’est aussi rendre notre monde meilleur…

Christophe André nous rappelle qu’une société humaine ne peut fonctionner que sur une confiance majoritairement partagée.

Plus les gens se font confiance, plus la société est performante, dans le sens où elle protège les individus contre l’adversité, et plus elle est agréable à vivre.

Ainsi, mettre la confiance au centre de ce que l’on doit encourager dans la société est capital. Elle permet de faire aboutir des projets, c’est un moteur de progrès !

La confiance : comment la choisir dans notre société actuelle plutôt violente et fracturée ?

La réponse de Christophe André est sans appel : en choisissant la confiance comme attitude par défaut ! Au même titre que nous commençons toute conversation par un « bonjour ». Nous jugerons ensuite sur pièce.

Il faut faire de la confiance une position de base, à adapter par l’expérience.

Dans plus de 80% des cas, elle sera récompensée. La position de méfiance par défaut est beaucoup plus coûteuse.

Mais il arrive que notre confiance soit brisée. Comment la reconstruire ? En fait, ce n’est pas parce qu’un individu trahit notre confiance que tout le monde doit être suspecté. Cette belle émotion ne doit pas être gâchée.

Concernant la personne qui nous a déçu, la question à se poser est peut-être la suivante : « Ne puis-je pas du tout lui faire confiance ou existe-t-il des domaines où elle est digne de confiance ? » On peut rompre la relation, mais ce n’est pas une obligation. La confiance nécessite du discernement. Il ne s’agit pas d’accorder une confiance aveugle, mais une confiance curieuse, attentive, lucide et surtout, adaptable.

 

En conclusion, la confiance est un thème très vaste : la confiance en général, la confiance en soi, la confiance en la vie, la confiance en l’autre, la confiance en l’avenir.

Tous ces sujets peuvent être abordés au cours d’une thérapie, pour aller vers davantage de sérénité.