Comment différencier stress positif et stress négatif ? Un peu de théorie.
Comment différencier stress positif et stress négatif signifie donc, vous l’aurez compris, que le stress n’est pas forcément une mauvaise chose.
Dans cet article, je souhaite vous alerter sur la « limite » à ne pas dépasser. Je reçois fréquemment à mon cabinet des personnes « victimes » de « burn out ». Cela semble un mot à la mode mais si je parle de « victime », c’est qu’il s’agit d’un vrai fléau. Quand le stress négatif a dépassé toutes les limites, le « burn out » est là alors qu’il est possible d’éviter cet extrême.
Alors, le stress se divise en 3 phases, le « burn out » étant atteint lorsque vous dépassez l’épuisement.
- l’alarme,
- la résistance,
- l’épuisement.
En fait, observez bien le schéma en tête de mon article : pour que vos performances soient au top, il convient de trouver le juste milieu : la zone d’adaptabilité. Au-delà, il y a danger.
Le stress positif sera donc motivant et source de performance. Le négatif entraîne fatigue, dépression et peut aller jusqu’à la maladie. Faites attention à vous. Prenez un instant pour vous poser et réfléchir.
Mode d’emploi pour entretenir le bon stress.
Avant tout, identifiez vos facteurs de stress. Ensuite, observez comment ce stress se manifeste chez vous. Que ressentez-vous ? Enfin, évaluez votre niveau de stress. Souvenez-vous, le stress peut être stimulant ou paralysant.
La bonne nouvelle, c’est qu’une stratégie de gestion du stress est possible. Cela passe par un travail sur soi, en thérapie par exemple. Mais vous pouvez aussi utiliser des outils comme la relaxation, l’apprentissage de techniques de respiration, la sophrologie. Dans tous les cas, parlez et ne restez pas seul avec vos angoisses.
Certains d’entre vous ne souhaitent pas entrer dans une « démarche thérapeutique ». Si c’est votre cas, je vous invite à réfléchir aux recommandations d’experts en gestion du stress :
- Fixez-vous des objectifs de façon réaliste.
- Acceptez que l’erreur est humaine : oui, vous pouvez parfois vous tromper et ce n’est pas un drame.
- Ne vous comparez pas : chacun sa façon de fonctionner.
- Autorisez-vous des moments de « pause », c’est vital !
Pour conclure cet article, je souhaite vous rappeler que le mauvais stress, lui, ne vous lâche jamais. Vous n’arrivez pas à « débrancher ».
Attention, car en vous empêchant de dormir et de récupérer, ce mauvais stress entraîne une fatigue qui augmente encore votre dose de stress : un vrai cercle vicieux.
N’oubliez jamais que ce qui est le plus aidant, ce sont les autres, ceux que vous aimez, ceux qui vous aiment et ne vous jugent pas. Faites une vraie pause, passez un peu de temps avec les personnes qui vous font du bien. La vie est courte alors autorisez vous à vous aimer vous-même davantage.
Tout tient dans ces mots « s’autoriser à ». Autorisez vous à vivre ce qui est bon pour vous !