Comment faire face aux attaques de panique ? Reconnaître les symptômes.

Comment faire face aux attaques de panique est une question que vous vous êtes sûrement déjà posée.

Surtout si vous avez ressenti certains symptômes…. Palpitations, transpiration, douleur dans la poitrine… les symptômes de l’attaque de panique – ou crise d’angoisse aiguë – peuvent être très inquiétants.

S’ils se révèlent en réalité bénins et de courte durée – quelques minutes tout au plus – apprendre à faire face à ce type de crise est essentiel afin de ne pas s’enfermer dans une spirale de peur.

Un petit rappel : souvent, les symptômes de l’attaque de panique et ceux de la crise cardiaque sont proches dans leurs ressentis : troubles du rythme cardiaque, transpiration, douleurs dans la poitrine, souffle court, tremblements plus ou moins importants, fourmillements, maux de tête et vertiges…

Je vous invite, si vous avez ressenti cela, à consulter un médecin pour avoir un avis médical si vous faites une première crise. L’idée est de ne pas tout confondre et de vérifier, quoi qu’il arrive, votre état de santé.

Attention : différencions panique et anxiété.

Vous l’avez remarqué, si vous faites une attaque de panique, bien sûr vous pouvez ressentir de l’anxiété.

Mais notez bien que, même si l’attaque de panique est liée à l’anxiété, elle en est une forme bien particulière. Le souci avec la crise de panique c’est qu’elle peut surgir n’importe quand. En effet, c’est une réaction spontanée. Elle intervient sans déclencheur apparent et sans raison d’être majeure.

Bien sûr, quelqu’un qui est déprimé ou anxieux a souvent plus de risques de subir une attaque de panique. Et hélas le stress est souvent un grand déclencheur.

Il est important pour vous de comprendre vos ressentis. Et aussi de vous faire accompagner par un thérapeute si vos crises vous gâchent la vie.

Comment faire face aux attaques de panique : mode d’emploi.

Heureusement, quelques techniques peuvent vous aider.

N’oubliez jamais que votre peur de faire une crise est votre ennemi. Car plus vous allez tenter d’éviter une crise, plus vous allez vous stresser et plus vous allez augmenter le risque de faire une crise !

Première piste : utiliser le « STOP »

Dans le cas où vous sentiriez les premiers signes d’une crise de panique arriver, pensez à l’acronyme STOP en anglais.

Le S pour « Stop » : arrêtez ce que vous faites et posez vous dans un endroit calme

Le T pour « Take a breathe » : respirez profondément, connectez-vous à votre souffle, tentez si possible d’apaiser votre respiration

Le O pour « Observe » : observez les choses autour de vous. Que voyez-vous ? Reconnectez vous à vous sensations physiques en appuyant vos pieds sur le sol. Remarquez le tempo de votre respiration. Ressentez la température qu’il fait : avez-vous chaud / froid ? Observez les pensées qui vous traversent sans vous y attacher particulièrement.

Le P pour « Proceed » : reprenez tranquillement votre activité et félicitez-vous d’avoir traversé ce moment d’angoisse avec le plus de sérénité possible.

Deuxième piste : l’acceptation

L’idée est d’accepter vos ressentis et même les émotions déplaisantes et indésirables comme ce que vous ressentez si vous paniquez.

Ce n’est pas facile à faire seul. En fait, vous devez tenter de ne pas fusionner avec vos émotions et de prendre de la distance. Vos pensées (souvent en boucle, souvent négatives) vont déclencher la crise de panique. Essayez d’accepter que vos pensées ne vous définissent pas.

Et une fois de plus, n’hésitez pas à trouver un thérapeute bienveillant pour vous aider à comprendre ce qui se passe dans votre tête et dans votre corps.

Troisième piste : travailler sur vos sensations corporelles.

Notre cerveau nous complique souvent la vie. Mais nous ne sommes pas que notre tête, nous avons aussi un corps.

Se reconnecter à son corps et aux sensations corporelles peut grandement aider à calmer le mental.

Je vous invite à tester différentes choses : relaxation, yoga, sophrologie, méditation…. Il y a des solutions. A vous de trouver celle qui vous conviendra le mieux. Prenez le temps !

En conclusion, soyez convaincus que les attaques de panique

ne sont pas une fatalité et que vous pouvez sortir

du cercle vicieux pour retrouver votre sérénité.