Comment vivre avec nos imperfections ? Et même les aimer….
Comment vivre avec nos imperfections ? Cette question me semble essentielle à évoquer, aujourd’hui. Dans notre société qui met en valeur la beauté, la minceur, la réussite…. la question mérite qu’on s’y attarde un peu.
Bien sûr, comme tout le monde, vous vous êtes sans doute un jour senti inférieur ou juste moche !
Ainsi, il faudrait être parfaitement épanoui et habiter un corps de rêve, réussir à la fois sa vie amoureuse, familiale et professionnelle, rester zen et sauver le monde, bref, devenir un super-héros !
Comment, dans ce contexte, nous accommoder de nos inévitables complexes, de notre manque d’assurance, des épreuves que la vie nous envoie et qui nous empêchent d’être celui ou celle que nous espérions devenir ?
S’accepter suppose-t-il de nous infliger une discipline exigeante, au risque de n’être jamais satisfaits de nos exploits ? Ou de revenir à plus de douceur envers nous-mêmes, quitte à nous complaire dans nos propres empêchements ?
Vous pouvez lire les ouvrages du psychiatre Christophe André. Vous allez apprendre à vous méfier de votre bourreau intérieur !
L’auteur d’Imparfaits, libres et heureux est un homme en quête de sagesse, convaincu des vertus de la bienveillance envers soi et envers les autres, autant que de notre infinie capacité à progresser dans l’expression de nos talents propres.
Comment vivre avec nos imperfections : Voici l’avis de Christophe André et des pistes à suivre !
Nous pouvons nous trouver plutôt pal mal, d’après Christophe André. Nous pouvons même réussir à avoir une bonne estime de nous-même. C’est une super nouvelle !
« Qu’il s’agisse de l’apparence physique, du bonheur, de la réussite, nous sommes exposés à des modèles de plus en plus exigeants, auxquels nous nous mesurons forcément.
Si l’écart n’est pas trop grand, tout va bien. Mais la vie rêvée des stars, les corps retouchés des mannequins sont totalement hors norme.
Même si nous essayons de ne pas en tenir compte, tous ces modèles extraordinaires finissent par modifier nos repères et saper nos capacités d’autosatisfaction. Donc, d’un côté, la barre est mise de plus en plus haut. Mais de l’autre, nous pouvons de moins en moins ignorer le malheur qui s’abat sur tant de gens frappés par la précarité, l’exode, les attentats…
S’occuper de son propre mieux-être dans un tel contexte peut paraître terriblement vain ou égoïste. Et accroître notre culpabilité, en plus de notre sentiment d’impuissance.
Mais c’est un moteur d’action intéressant. Si l’on ne répond pas à la culpabilité par un engagement, en effet, l’image de soi commence à se délabrer.
Pour autant, s’occuper de soi et s’occuper des autres n’est pas incompatible. Le bien-être, ce n’est pas comme l’eau : il ne sert à rien de fermer le robinet d’un côté pour augmenter le débit ailleurs. Viser notre propre épanouissement comme celui des autres contribue au contraire à nous rapprocher de nos idéaux, à faire que nous nous sentions plus cohérents. »
En conclusion, j’ai envie de dire que « comment vivre avec nos imperfections », c’est avant tout apprendre à s’aimer soi-même, être bienveillant avec soi-même. Vous pouvez envisager un accompagnement thérapeutique pour devenir un meilleur compagnon pour vous-même.