Demander de l’aide, ce n’est pas un signe de faiblesse ou de vulnérabilité.

Demander de l’aide, c’est reconnaître nos limites. Et c’est donc faire preuve de courage. Les autres ne sont pas nos ennemis, n’hésitons jamais à demander de l’aide.

Cette démarche est un acte d’humilité. N’oubliez pas qu’au travers de la demande de soutien, on reconnaît la valeur des autres et on lutte contre la pression habituelle et l’idée d’être auto-suffisant.

Demander de l’aide, c’est accepter de faire confiance aux autres.

Quand on va vers autrui, cela renforce nos liens. Ainsi, en pensant que les autres peuvent faire quelque chose pour nous, nous leur accordons de la considération.

On a tendance à penser que la demande de soutien socio-émotionnel est une arme à double tranchant qui permettra aux autres de profiter de nous ou qui affectera notre indépendance, menaçant gravement notre capacité de faire les choses par nous-même.

Souvent, ce sont les mauvaises expériences (une conjonction de déceptions et d’attentes) qui nous font penser ainsi, et qui nous mènent à manifester de la réticence au moment de demander de l’aide et de montrer nos besoins aux autres.

Demander de l’aide, c’est créer des liens.

Il est évident que, pour notre bien-être, nous avons besoin de relations humaines.

Ainsi, de même que nous aimons aider, cela permettra également aux autres de se sentir bien. C’est la raison pour laquelle nous devons laisser derrière nous ce besoin de fierté et d’invincibilité.

D’un autre côté, la crainte du rejet est souvent présente. Nous avons peur d’être jugés. C’est pourquoi, pour demander de l’aide aux autres, nous devons avoir confiance en eux et nous sentir bien avec eux.

Ne passons pas à côté de notre chance de faire confiance aux autres êtres humains. Notre vision du monde ne peut qu’en être améliorée.

 

En conclusion, si vous vous sentez dans une situation difficile,

ne restez pas seuls !

N’hésitez jamais à demander l’aide de votre entourage,

ou d’un thérapeute.

Ce sera le premier pas vers plus de sérénité.