Devenir orphelin à l’âge adulte : une étape douloureuse.
Devenir orphelin à l’âge adulte est une étape très difficile à franchir. Hélas, même adulte, la vie change beaucoup lorsque nous perdons nos parents. C’est une part de nous qui disparaît définitivement.
Au fond de chacun de nous, vit toujours un enfant. Et cet enfant ne peut plus faire appel à ses parents pour se sentir protégé.
Alors devenir orphelin, même lorsque l’on est un adulte, est une expérience très difficile.
Cette protection et ce lien disparaissent totalement et vu que nous ne sommes jamais préparés à affronter la mort, cela peut être assez traumatisant.
Le plus difficile est de se dire que nous ne verrons plus jamais les personnes grâce auxquelles nous sommes sur cette terre. Ce lien qui se brise malgré nous est une grande perte qui va nécessiter du temps pour pouvoir « digérer » !
Devenir orphelin à l’âge adulte : parler de la mort et la vivre sont deux choses différentes.
Bien sûr, notre mental et notre raison savent que c’est dans l’ordre des choses de devoir, un jour, dire au revoir à nos parents.
Mais même si nous avons pu l’envisager, le jour où cela arrive, nous ne sommes jamais prêts. Et c’est une épreuve qu’il est souvent difficile de surmonter totalement.
Alors pour y parvenir, du moins en théorie, nous devons comprendre la mort alors qu’au fond, c’est incompréhensible. Et la mort reste l’un des plus grands mystères.
Evidemment, la manière dont nous allons pouvoir intégrer la perte d’un parent dépend aussi de son âge lorsque cela arrive. C’est toujours moins douloureux de réagir à une « mort naturelle » à un certain âge qu’à une mort prématurée (maladie, accident…).
Si vous êtes confrontés à la mort violente d’un parent (crise cardiaque, accident, assassinat), ne restez pas seul, parlez le plus vite possible à un professionnel afin que le traumatisme ne s’engramme pas dans votre corps et votre esprit.
L’acceptation comme seul recours
Une fois de plus, l’acceptation sera le seul chemin possible. Mais il faut du temps.
Une mort, c’est un cycle qui se termine. Et perdre ses parents, d’une certaine manière, c’est devoir faire le deuil d’être « l’enfant de »….
C’est très violent de ne plus jamais pouvoir dire « papa » ou « maman », et ce, quel que soit notre âge. C’est insupportable de ne plus jamais voir « papa » ou « maman » s’afficher sur notre téléphone. Et parfois, même des années après un décès, nous avons encore l’envie de prendre notre téléphone et de dire « tiens, je vais lui parler de cela….. »
Une fois de plus, je vous invite à consulter un thérapeute qui pourra vous accompagner. Ne négligez pas votre souffrance en pensant « je suis un adulte, je peux gérer ».
Ce n’est jamais aussi simple. En effet, la mort nous fait comprendre de nombreux aspects de la vie des personnes mortes. Parfois même, l’absence va nous aider à mieux analyser certains fonctionnements des personnes disparues.
Enfin, la culpabilité s’invite souvent dans l’équation avec son cortège de « j’aurais dû faire cela » ou « j’aurais dû dire ceci ». Luttez contre cette culpabilité inutile qui ne fait qu’apporter une tristesse supplémentaire.
En conclusion, la perte de nos parents entraîne forcément un sentiment d’abandon. Cette souffrance légitime ne doit pas être négligée au risque d’entraîner dépression et maladies.
Un deuil non résolu a forcément des conséquences terribles sur la santé tant physique que mentale.
Alors, surtout, faites vous aider !
Si vous souhaitez un rendez-vous pour une première séance de thérapie, je vous reçois, à mon Cabinet, à Boulogne-Billancourt, et je vous propose des séances en visio.
Je suis joignable au 06 62 71 76 01.