Et si se plaindre n’était pas uniquement négatif ? Tout le monde pratique la plainte.

Et si se plaindre n’était pas uniquement négatif ? Voyons les choses sous cet angle, si vous le voulez bien !

Rassurez-vous, tout le monde se plaint. Même la personne la plus positive cède à la plainte. Tout simplement parce que la vie n’est pas parfaite

Tous les prétextes sont bons…. si, si, la preuve : météo pourrie, trop de boulot, un colis qui n’arrive pas, des transports en commun bloqués….

Il y a de nombreuses raisons de se plaindre. Si, à trop forte dose, pleurnicher sur son sort ne paraît pas bien productif (en plus d’être insupportable pour son entourage), pratiqué avec parcimonie et en toute connaissance de cause, cela peut se révéler bien plus utile qu’on ne le pense.

Et si se plaindre n’était pas uniquement négatif, mais plutôt une façon d’extérioriser ce qui est en nous ?

Et oui, il s’agit au fond d’exprimer des sentiments négatifs. Cette attitude est normale et saine. L’idée est de savoir doser…

Il serait illusoire de penser que nous pourrions tous nager en permanence dans le bonheur. Alors je vous rassure, refouler son insatisfaction, c’est risquer d’enfouir au fond de soi un problème qui mériterait peut-être toute notre attention.

Du coup, plaignez-vous, vous l’avez compris, mais à petite dose !

Se plaindre un bon coup et repartir de l’avant peut nous permettre de prendre du recul sur une situation stressante, de mettre des mots sur nos sentiments.

Et le seul fait de nommer ce qui ne va pas revient déjà à se libérer d’une partie de son poids.

L’art et la manière de se plaindre.

La frontière entre récrimination légitime et jérémiade infondée est mince. Si se plaindre fait partie de nos moyens de communication, il y a, comme pour tout type d’échange, un lieu et un moment appropriés pour le faire.

Trop souvent, on exprime à quel point on est agacé ou énervé par une situation sans proposer d’issue constructive. Et là, attention, la limite de la plainte apparaît. Il s’agit de ne pas sombrer dans une spirale de plaintes négatives dont vous ne pourrez vous extraire.

Je vous invite à éviter d’aller pleurer dans les bras d’une personne renforçant vos points de vue négatifs. Préférez toujours celle qui pensera « solutions ».

En conclusion, pour les petits griefs, il suffit souvent de prendre un peu de recul.

Pour les plaintes plus importantes, voyez aussi l’aspect positif. Cela peut être une invitation à regarder ce que vous pouvez changer dans votre quotidien.