La blessure d’abandon : d’où vient-elle ?

La blessure d’abandon, comme toutes nos blessures, vient de notre enfance.

Ainsi, l’abandon de la part de la personne que nous aimons, de nos parents durant l’enfance ou même de la société génère une blessure invisible.

C’est un lien rompu qui alimentait auparavant nos émotions et notre sentiment de sécurité.

L’abandon n’est pas mérité et les implications psychologiques qui dérivent d’une expérience précoce liée à l’abandon sont généralement assez graves.
Bien que chaque enfant affronte les événements à sa façon, on voit fréquemment subsister la trace d’un traumatisme

L’abandon : une blessure vicieuse

Elle est vicieuse car pouvant revêtir plusieurs formes. Abandon dans l’enfance, abandon à l’âge adulte (abandon par un conjoint, abandon ressenti lorsque l’on perd un emploi….)

Dans tous les cas, il est thérapeutique de partager son expérience.

Le plus souvent, le traumatisme est survenu pendant l’enfance : la mort du père ou de la mère, le fait d’avoir eu un parent alcoolique ou d’avoir grandi pratiquement seul ou d’avoir dû porter un parent en souffrance…

Les conséquences de cette blessure d’abandon

On peut le plus souvent parler de blessure psychologique traumatisante. Mais bien évidemment, tout le monde ne vit pas et n’exprime pas sa douleur de la même façon.

Cependant, vivre un abandon durant l’enfance entraîne souvent le fait d’avoir de sérieuses difficultés au moment de nouer des relations stables à l’âge adulte.

L’abandon conduit souvent les personnes qui le subissent à se « saboter » au prétexte qu’elles ne mériteraient pas d’être enfin heureuses.

De plus, les victimes d’abandon ont, plus que d’autres, besoin de reconnaissance.

Enfin, le plus difficile à vivre ce sont les « réminiscences émotionnelles ». Parfois, quelque chose ou quelqu’un réactive ses sentiments d’abandon et tout son monde se paralyse à nouveau.

Comment guérir cette blessure d’abandon ?

Comme nous l’avons évoqué, l’abandon est lié à l’estime que l’on a de soi-même.

Alors la piste de guérison principale est d’être davantage bienveillant avec soi-même. L’estime de soi est la clef !

L’idée est d’entamer une thérapie pour pouvoir se libérer du passé. En effet, communiquer sur ses souffrances et exprimer ses besoins émotionnels est vital.

En conclusion, j’encourage les personnes qui ressentent violemment cette blessure à se faire accompagner. Ne restez pas seuls ! Un thérapeute peut vous aider à prendre soin de vous et à devenir votre priorité. Vous pourrez ainsi vous libérer de vos blessures.