La souffrance émotionnelle, l’angoisse de notre cerveau

La souffrance émotionnelle est liée au sentiment de « perte ». Ainsi, l’être humain est souvent, face à une déception, dans un ressenti de douleur intense.

On parle de souffrance émotionnelle dans ce cas. Elle est souvent sous-estimée par l’entourage et même par soi-même d’ailleurs !

Quel que soit le domaine de la perte, notre cerveau subit un choc. Déception basique, fin d’une relation amoureuse ou amicale, mensonge, trahison, perte d’un être cher…. le ressenti est souvent difficile à vivre.

D’ailleurs, des études études neurophysiologiques récentes ont même pu prouver que cette souffrance psychologique se reflète jusque dans nos circuits cérébraux.

Et cette information est vrai peu importe le type de perte, sociale ou émotionnelle.

Concrètement, il est possible de se rendre compte de cela grâce à la résonance magnétique fonctionnelle, une technique d’imagerie neurologique nous permettant de voir quelles zones s’allument quand notre coeur est brisé et que nos émotions s’enflamment.

Ainsi, et sans entrer dans des détails très techniques et médicaux, il se trouve que ce sont les mêmes zones cérébrales qui s’activent quand on souffre d’une douleur physique ou morale.

La libération par les mots.

Ne restez surtout pas seuls si vous ressentez un mal être intense. Faites vous accompagner par un thérapeute et exprimez vous car la parole libère.

Les « mots » que nous n’exprimons pas se transforment souvent en « maux » dans notre corps.

Ainsi, nous venons de voir que « médicalement parlant », la douleur physique et la souffrance émotionnelle empruntent le même chemin.

C’est pourquoi on ne doit pas sous-estimer les blessures émotionnelles, ni les laisser guérir « toutes seules ».

Surtout, n’ayez jamais honte de devoir vous faire épauler. Nous sommes habitués à enfouir la souffrance émotionnelle et à ne pas faire cas de la douleur à laquelle nous soumettent les blessures psychologiques.

Or, vous l’avez remarqué, si vous avez mal à la tête, vous n’hésitez pas à prendre un cachet. Si vous vous blessez, utiliser des béquilles semble naturel.

Alors, je ne vous répéterai jamais assez que vous occuper de vous est vital.

En conclusion, agir sur votre bien-être mental et émotionnel est de votre ressort et doit devenir votre priorité.

Oui, vous avez le droit de chercher à aller mieux, en travaillant sur vous pour comprendre ce qui vous arrive et apaiser vos angoisses.

Et surtout, c’est une façon d’éviter que la souffrance ne s’accentue. Ecoutez vos ressentis !