Le droit au ras le bol : osez dire votre mal être.

Le droit au ras le bol devrait être inscrit dans notre manuel de fonctionnement interne ! Eh oui, vous l’avez sûrement observé, nous vivons dans une société où montrer nos faiblesses n’est pas toujours accepté.

Alors vous l’avez peut-être remarqué vous aussi, mais la plupart d’entre nous n’ose pas dire quand ça ne va pas.

En effet, à l’heure des réseaux sociaux où chacun montre son « meilleur visage », ses « vacances de rêve », « sa sublime maison avec piscine », exprimer son mal être n’est pas bien vu.

Or, et je vous parle de mon point de vue de thérapeute, camoufler ses souffrances n’est jamais la bonne solution.

Alors il ne s’agit pas de partager ses états d’âme tout le temps et à tout le monde. Mais sachez que nous ne pouvons pas être au top en permanence.

J’accompagne en thérapie, depuis dix ans, des personnes confrontées à plein d’épreuves différentes (deuil, maladie, séparation, problèmes professionnels….).

Et mon expérience m’a prouvé qu’il est vital d’oser dire quand ça ne va pas.

Le droit au ras le bol : oui, c’est légitime.

Tout d’abord, avez-vous remarqué que si quelqu’un vous demande « comment vas-tu ? », cette personne attend rarement la réponse…

Et ceci conduit les êtres humains à se dire qu’ils n’ont pas le droit d’être mal, d’être tristes.

Mais la vie n’est pas toujours rose et même s’il va sans dire qu’on ne peut pas tout dire à tout le monde, avoir quelqu’un à qui se confier est essentiel.

Bien évidemment, personne n’a le droit de décider pour vous de ce que vous devez ressentir. Face à une épreuve, quelle qu’elle soit, nous n’avons pas tous les mêmes ressources.

En fonction de notre vécu, de notre enfance, de notre histoire personnelle, certaines souffrances semblent insurmontables, là où d’autres réagissent plus rapidement.

J’ai envie d’insister sur un point : vous avez le droit de ressentir de la tristesse, de la colère. Vous pouvez aussi avoir un « coup de mou », comme on dit !

L’idée n’est pas de passer, bien évidemment, votre temps à vous plaindre.

Mais vous autoriser à ne pas être toujours au top, c’est de la bienveillance vis-à-vis de vous-même.

Le rôle joué par le poids de la société

A une époque où la société incite à bien manger, à faire du sport, à avoir un super job et à vivre une vie « parfaite », la pression est vite sur nos épaules.

Bien sûr, en fonction de l’épreuve que vous vivez, votre entourage acceptera plus ou moins que vous osiez exprimer un mal être.

Mais même si vous vivez une simple contrariété, une journée « sans », je vous invite à assumer cet état-là.

Il n’est pas nécessaire de se plaindre en continu. En revanche, apprenez à être doux avec vous-même. Acceptez simplement qu’il y a des jours plus durs que d’autres.

Si vous ne vous rajoutez pas une « couche de culpabilité » les jours où vous n’allez pas bien, ce sera déjà une grande étape de franchie !

 

En conclusion, nous avons tous tendance à refouler nos sentiments, nos émotions, nos ressentis.

Mais nier vos émotions face à une épreuve est un danger.

Si vous pensez qu’avouer sa tristesse est un signe de faiblesse, vous faites fausse route.

Osez toujours exprimer vos émotions !

En thérapie, vous apprendrez à mieux vous traiter. Appelez moi (au 06 62 71 76 01) si vous souhaitez une séance à mon Cabinet, à Boulogne-Billancourt. Je peux également vous proposer une séance en visio.