Le syndrome du sauveur : comment se libérer de son besoin d’aider les autres ?
Le syndrome du sauveur est un terme qui peut, bien sûr, avoir une connotation positive. Mais pas uniquement. On peut le définir comme :
« une construction psychologique qui fait ressentir à une personne le besoin de sauver d’autres personnes. Cette personne a une forte tendance à rechercher des personnes qui ont désespérément besoin d’aide et à les aider, sacrifiant souvent ses propres besoins pour ces personnes ».
Quel type d’individu vit cela le plus souvent ? Des personnes travaillant dans le domaine de la santé physique ou mentale. D’autres ont des proches en situation de dépendance, toxicomanie ou alcoolisme profond par exemple.
Nous parlons de personnes bienveillantes qui sont attirées par ceux qui cherchent à être « sauvés ». Sauf que dans la réalité, ce sont elles qui s’épuisent.
Quelles sont les raisons cachées des « sauveurs » ?
Même si cela part d’un comportement bienveillant, on peut s’interroger. Pourquoi les personnes ayant ce « syndrome du sauveur » se sacrifient-elles au détriment d’autrui ?
En fait, même si l’intention de base est bonne, souvent la personne sauveuse fuit ses propres problèmes et va empêcher la personne « à sauver » de se responsabiliser. Car essayer de sauver l’autre ne lui permet pas de chercher en lui ses propres ressources.
Et nous avons tous (parfois bien cachées) nos propres ressources !
N’oubliez pas : vous ne serez jamais responsables des actions des autres Vous êtes responsable uniquement de vous !
Quelles solutions pour éviter ce piège du « syndrome du sauveur » ?
Cela peut s’appliquer à toutes vos relations : personnelles, amicales, amoureuses, professionnelles…..
- Fixez des limites avec les personnes pour équilibrer «prendre soin » et « sauver ».
- Apprenez à ne pas toujours dire OUI à tout. Prenez votre temps.
- Faites-vous accompagner par un thérapeute pour apprendre d’où cela vient et pour poser justement les bonnes limites.
- Laissez les autres assumer leurs actes.
- Et, surtout, lâchez prise et faites de votre mieux.
En conclusion, ne vous oubliez pas. Les autres vont vous considérer comme « acquis » si vous êtes trop à leur disposition.
Et surtout souvenez-vous, aider c’est bien, mais vous ne pouvez pas « faire à la place » de l’autre.