L’épuisement psychologique : parlons-en en cette fin d’année.

L’épuisement psychologique nous affaiblit physiquement et mentalement. Il s’agit d’une dimension qui apparaît comme le résultat des TROP : trop de décisions, trop de pensées intrusives, trop de travail, d’obligations, d’interruptions, d’angoisses… Par ailleurs, il s’agit aussi du reflet de beaucoup de PEU : peu de temps de qualité, peu d’heures de sommeil, peu de calme intérieur…

L’épuisement psychologique ou l’usure…. D’après le site « nos pensées.fr », nous avons tous connu cette sensation un jour ou l’autre, cette usure à tous les niveaux. Il est important de garder à l’esprit qu’un cerveau fatigué, psychologiquement épuisé, travaille et réagit aux stimuli d’une autre manière. Parfois nous nous fatiguons simplement, nous nous sentons épuisés et sans force dans ce coin solitaire du découragement où tout perd sa raison d’être, son éclat, sa spontanéité…

Par ailleurs, un aspect qui nous amène parfois à commettre des erreurs est de penser que l’épuisement psychologique est dû à une accumulation fatidique d’erreurs, de mauvaises décisions, d’échecs… Ce n’est pas vrai. La fatigue est, la plupart du temps, le résultat direct d’un volume excessif de tâches que nous assumons sans percevoir qu’elles nous dépassent.

Nous avons tous entendu dire que la perception de notre réalité dépend parfois de la façon dont nous voyons le verre, à moitié plein ou à moitié vide. Cependant, nous pourrions poser la question de manière différente : et vous…combien d’eau pourriez-vous supporter si vous aviez ce verre dans votre main ? Parfois, il suffit d’une seule goutte de plus pour remplir le verre et atteindre la limite de nos forces.

L’épuisement psychologique : signes et conséquences.

L’épuisement psychologique se reconnaît notamment à la fatigue physique et la perte d’énergie. Le sentiment d’épuisement atteint parfois un tel niveau qu’il est courant de se lever le matin avec la ferme conviction que nous ne serons pas en mesure de faire face à nos obligations journalières.

L’insomnie est également révélatrice. Au début, il est fréquent de souffrir de réveils soudains pendant la nuit, mais nous pouvons éprouver, plus tard, de sérieuses difficultés à nous endormir.

Des pertes de mémoire peuvent survenir. Nous confondons les données, nous évoquons l’information de manière erronée, en mélangeant des images, des personnes, des situations…

Parmi les symptômes physiques, il est fréquent de ressentir des palpitations, des problèmes digestifs, des maux de tête, une perte de l’appétit ou une augmentation excessive de ce dernier…

Sur le plan émotionnel, il est très caractéristique de se sentir plus sensible, mais également apathique, irritable et pessimiste.

Une autre caractéristique commune est l’impossibilité de ressentir du plaisir, d’apprécier autant qu’avant, de ne plus avoir d’illusion, la vie devenant grise et le monde restant suspendu dans un horizon lointain où nous écoutons seulement la rumeur à distance …

L’épuisement psychologique : comment y faire face ?

L’épuisement psychologique provient de tout ce que voulons faire et ne faisons pas. De tous ces objectifs quotidiens que nous fixons et qui nous dépassent, ceux que nous ne parvenons pas à accomplir, ceux qui restent à l’état de frustration car notre niveau d’exigence est très élevé ou les pressions de l’environnement, disproportionnées.

Au final, la goutte fait déborder le vase, lequel devient trop lourd. C’est alors que tout devient incontrôlable. Par conséquent, ce que nous devrions faire dans ces cas-là et, avant toute chose, est de prendre conscience de ce qui nous arrive. 

L’épuisement psychologique peut s’effacer…..3 autorisations que nous devons nous accorder pour effacer les nuages de la fatigue mentale.

  • Accordons-nous le droit de nous redécouvrir. Cela peut sembler ironique, mais l’épuisement psychologique tend à nous emprisonner sous des couches de préoccupations, d’exigences personnelles, de pressions, de devoirs et d’angoisses au point de nous oublier nous-même. Accordons-nous le droit de nous ressourcer et pour cela, rien de mieux que de profiter d’une heure par jour pour réduire au maximum toute stimulation (sons extérieurs, lumières artificielles extérieures …). Trouvons un environnement calme où nous nous limitons à “être et ressentir”.
  •        Accordons-nous le droit de prioriser. Il s’agit incontestablement d’un point essentiel. Rappelons-nous ce qui est une priorité pour nous, ce qui nous identifie, ce que nous aimons, ce qui nous rend heureux. Le reste sera secondaire et ne méritera pas un tel investissement émotionnel et personnel de notre part.
  •        Accordons-nous le droit d’être moins exigeant. La journée a 24 heures et la vie, que nous le voulions ou non, a une durée limitée. Apprenons à être réaliste, à profiter du temps sans nous mettre de pression, nous fixer des objectifs élevés ou chercher à ce que tout soit parfait. Parfois, il suffit que tout soit comme hier, avec son équilibre humble et tranquille.

N’attendez pas, n’hésitez pas à consulter un thérapeute, faites-vous aider !

Nous savons que notre réalité est de plus en plus exigeante mais apprenons à nous donner la priorité,

à prendre soin de nous comme nous le méritons…