Les addictions comportementales sont nombreuses.

Les addictions comportementales, vous connaissez ? Ce qui est sûr, c’est qu’elles gâchent la vie !

Bien souvent, on pense « addiction » = abus de substances. Cependant, il existe des addictions comportementales qui se caractérisent par le fait de faire quelque chose qui crée une dépendance.

C’est, en tout cas, toujours un moyen d’échapper à la réalité.

Pour savoir s’il s’agit d’une dépendance, le temps consacré à l’activité en question est important. Et s’il y a une gêne ou une souffrance importante au quotidien, alors, oui, vous êtes dans cette dépendance.

Il y a l’idée d’être « accro » à quelque chose.

Les caractéristiques des addictions : l’exemple d’internet.

La dépendance comportementale, ce sont des comportements répétitifs qui, au moins dans les premières phases, sont agréables et génèrent une dépendance psychologique et une perte de contrôle.

De plus, pour la personne dépendance, il y a urgence à mettre en œuvre ce comportement… et ce, malgré les interférences qu’il provoque (perte de la famille, de la santé, etc.).

Concernant notre exemple, l’utilisation des réseaux sociaux peut être vue comme « récréative ». Alors quand peut-on parler de dépendance ? Oui, lorsqu’il y a une utilisation excessive en terme de durée (certaines personnes peuvent regarder internet 20 heures consécutives !)

Ainsi, on pourrait donner quelques caractéristiques principales qui peuvent vous aider…. suis-je dépendant ou non ?

S’agissant d’internet :

– dissimulation du comportement de dépendance
– utilisation de stimulants
– altération des habitudes de sommeil
– fatigue excessive
– handicap professionnel
– problèmes de santé (par exemple, le syndrome du canal carpien)

Les addictions comportementales sont variées : l’addiction à la nourriture

Les problèmes liés à l’alimentation sont généralement étudiés en relation avec la boulimie et l’anorexie. Cependant, dans l’addiction à la nourriture, il n’y a pas de préoccupation quant à la silhouette ou au poids.

Voici les caractéristiques qui en font une dépendance :

– manger avec voracité
– manger de grandes quantités de nourriture sans avoir physiquement faim
– Continuer à manger jusqu’à ce ressentir une désagréable sensation de satiété
– sentiment de culpabilité et de désolation après avoir trop mangé.

Notez que l’aspect émotionnel est très important lorsqu’il s’agit de nourriture. Il y a un lien direct avec les états anxieux voir dépressifs.

La dépendance à l’exercice physique

Alors là, nous parlons d’une dépendance qui est souvent réfutée par ceux qui en souffrent. Comment faire du sport serait une addiction ? Et oui…….

Bien sûr, l’activé physique n’est pas négative, mais s’il y a dépendance, c’est qu’il y a excès comme :

– préoccupation excessive et pensées obsessionnelles sur l’exercice physique
– maintien de l’exercice physique malgré une blessure ou une maladie
– présence de symptômes de sevrage lorsque l’on ne fait pas d’exercice.

Autres dépendances problématiques.

Je pourrais vous citer la dépendance au shopping, au travail, au sexe.

L’addiction au shopping : des objets superflus sont souvent l’objet du désir de la personne dépendance. Il peut y avoir perte de contrôle, qui peut entraîner des difficultés financières.

L’addiction au travail : la personne a des pensées récurrentes sur le besoin de produire… Pour ces personnes dépendantes au travail, il y a irritabilité et anxiété lorsqu’elles n’atteignent pas leurs objectifs. Elles souffrent, de plus, en période de vacances, lorsque leurs performances professionnelles sont entravées. Un travail de « lâcher prise » peut aider à comprendre la culpabilité de ne pas travailler H24! Oui vous avez le droit de profiter de la vie.

L’addiction à l’égard du sexe : la personne qui en souffre a des comportements sexuels impulsifs qu’elle ne peut pas contrôler, même si elle ne veut pas les adopter.

En conclusion, la dépendance est une très grande souffrance à ne jamais prendre à la légère.

Rappelons que nous parlons de dépendance lorsque les caractéristiques cliniques suivantes sont présentes : perte de contrôle du comportement, dépendance ou envie psychologique, tolérance, abstinence et effets nocifs graves.

Surtout, ne restez pas seuls si la gêne devient une souffrance au quotidien. Parlez en à un thérapeute qui pourra vous accompagner.