Les angoisses de Noël, elles touchent nombre d’entre nous.

Les angoisses de Noël sont, en effet, bien plus fréquentes qu’on ne le pense. Noël est pour beaucoup d’entre nous une source de stress et d’anxiété. Les personnes concernées n’osent pas forcément exprimer leur mal-être.

La magie de Noël n’a pas forcément un effet bénéfique pour tout le monde. Pour les personnes souffrant de troubles d’anxiété, Noël est le moment le plus traumatisant de l’année. L’inquiétude peut se transformer en obsession.

L’approche des fêtes de Noël peut faire trépigner d’impatience certaines personnes.

Pour d’autres personnes, en particulier celles qui souffrent d’anxiété sociale, c’est une torture. Selon un document consacré à ces troubles, mis en ligne par l’Institut national de la santé (Inserm), la phobie sociale se caractérise par une peur persistante et intense des situations où un contact avec des gens non familiers s’impose, ou lorsque la personne se retrouve face à l’observation attentive d’autrui. « L’exposition à ces situations sociales redoutées provoque de façon quasi systématique une anxiété et une détresse intenses », explique l’Inserm.

La période des fêtes offre une combinaison unique de ces situations.

Les angoisses de Noël : jusqu’à l’obsession….

Les angoisses de Noël vont, chez certains, aller jusqu’à les obséder complètement.

Même si un certain degré d’inquiétude concernant les finances, les maladresses potentielles causée par l’ivresse et le fait de passer du temps avec la famille au complet est totalement rationnel, les personnes souffrant d’anxiété sociale peuvent devenir obsédés par ces questions.

Bien que rarement diagnostiquée durant l’enfance, la phobie sociale apparaît, parmi les troubles psychiatriques de l’adulte, comme celui qui débute le plus précocement, ajoute l’Inserm. Palpitations, nausées, sensation de boule dans la gorge, tremblements, rougeur et sueurs font partie des symptômes manifestés face aux situations redoutées. L’anxiété peut aussi s’exprimer par des pleurs, des accès de colère, des réactions de figement ou de retrait.

Heather, une Anglaise de 38 ans qui apporte son témoignage dans un article de BBC News, déclare commencer à s’inquiéter à propos de Noël dès le mois de septembre. « Je termine la plupart des achats de cadeaux au mois d’octobre pour éviter la foule », explique-t-elle. Son anxiété ne fait que grandir au fil du temps avant le jour J, dit-elle. Ce trouble n’est pas pris à la légère par les chercheurs de l’Inserm : « En règle générale, les enfants luttent pour que ces manifestations anxieuses ne soient pas observées par les autres et perdent, de ce fait, leurs capacités d’adaptation. »

Les angoisses de Noël : la culpabilité.

Les angoisses de Noël sont hélas également source de culpabilité. Les personnes qui en souffrent vont avoir tendance à se dire que ce n’est pas « normal »……

Plein de gens autour se réjouissent, pourquoi pas moi ? Vous avez le droit de vous poser la question mais surtout, vous avez avez totalement le droit de ne pas être « fan » de cette période.

Si la souffrance est trop grande, envisager une thérapie peut vous aider. N’hésitez pas à me contacter !

Les angoisses de Noël n’ont pas à bloquer votre vie à cette période alors si vous êtes dans ce cas, afin de changer et réduire le mécanisme d’anxiété, n’hésitez pas à consulter, à libérer votre stress par la parole.