Les facteurs qui endommagent notre relation avec nous-même : cela vient de nous.
Les facteurs qui endommagent la relation que nous avons avec nous-même sont en fait alimentés par nos soins !
L’être humain est sensé chercher ce qui est le mieux pour lui mais ce n’est pas forcément le cas car il est paradoxal.
Rappelons qu’une fois adulte, la relation la plus importante que nous pouvons avoir est celle que nous avons avec nous-même. On suppose qu’à cette époque nous avons atteint les connaissances et l’expérience suffisantes pour agir avec libre-arbitre. C’est une liberté que nous employons parfois, de manière consciente ou inconsciente, en prenant des décisions qui endommagent la relation que nous avons avec nous-même.
Ainsi, personne ne cultive délibérément un conflit intérieur. Comme la majorité des individus, vous cherchez certainement à aller bien et si vous allez bien, vous cherchez à aller mieux. Le problème est qu’il existe des mécanismes préconscients ou inconscients qui vous en empêchent.
Les facteurs qui endommagent la relation avec nous-même sont nombreux.
Les facteurs qui endommagent la relation avec nous-même sont principalement ceux qui suivent :
1. La dépendance psychologique
La personne se voit comme quelqu’un ayant besoin de soutien et de protection, sans réaliser que ce besoin est fictif et que son unique conséquence est de réduire son indépendance.
2. Le fait de ne pas réussir à vivre dans le présent
Ne pas vivre dans le présent est une sorte d’aliénation. Le fait de ne pas être capable de vous positionner dans l’ici et le maintenant endommage la relation que vous avez avec vous-même : c’est une habitude qui s’appelle l’inaction.
Comme le passé et le futur n’habitent que dans notre esprit, nous abandonnons généralement l’action et restons bloqués dans le mental.
3. Le sens excessif du devoir
Le « je dois » est souvent trop présent. Nous définissons beaucoup de nos tâches comme étant obligatoires et en augmentant le niveau d’exigence que nous avons, nos objectifs seront plus difficiles à atteindre. Il sera compliqué de sentir par exemple que nous avons fait un bon travail si nous avons l’impression d’avoir eu l’obligation de le faire d’une certaine manière et que le résultat ne correspond pas.
4. L’accusation personnelle
Nous assumons souvent des responsabilités qui ne nous correspondent pas et nous avons des exigences démesurées envers nous-même. Nous nous jugeons trop sévèrement.
5. La foi en la chance
La croyance en la chance et le fait de surestimer son influence nous rend plus passifs. Dans le même temps, nous devenons plus superstitieux. Cela nous pousse à utiliser nos ressources pour prendre des décisions qui ne sont pas en lien avec le déroulement des événements.
6. Les préjugés
Les préjugés sont des idées fixes qui réduisent notre dépense cognitive et augmentent notre risque d’erreur. Ce sont souvent des généralisations qui sont considérées sans critiques car elles proviennent de personnes de confiance ou de personnes ayant une forte influence. On peut aussi les avoir enregistrées au cours de périodes pendant lesquelles nous n’avions pas les ressources pour les analyser.
Ces idées préconçues affectent la relation que nous avons avec nous-même car elles réduisent notre perspective et nous empêchent d’avancer.
7. L’obsession pour le juste
La justice est ce que nous désirons tous. Le problème est qu’il s’agit d’une instance ou d’une dimension pour laquelle il n’existe pas toujours de réponses simples. Ce qui pour quelqu’un est juste peut ne pas l’être pour quelqu’un d’autre. Sans parler du nombre de fois où nous employons « juste » et « bon » comme des synonymes alors qu’ils ne le sont pas toujours.
Tous ces facteurs contribuent à endommager la relation que nous avons
avec nous-même. Ils se convertissent en obstacles pour l’atteinte du bien-être.
Ce qui est positif est qu’il n’est pas difficile de renverser la situation
et d’adopter des perspectives plus constructives.