Les pensées anxieuses : l’anticipation.

Les pensées anxieuses, nous en avons tous.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que nous avons tous cette fâcheuse tendance à anticiper. Et souvent, le futur que nous imaginons se vit sur un mode « scénario catastrophe ».

En fonctionnant comme cela, nous augmentons notre stress avant même l’événement qui nous angoisse. En gros, nous nous faisons tout un petit « cinéma » mental !

Nous avons peur avant même d’être dans la situation elle-même.

Le danger d’anticiper les choses avec anxiété est d’éviter certaines situations pour ne pas avoir à les vivre. Or, il y a une façon de calmer notre mental.

Les pensées anxieuses : mise en sourdine.

Alors, comment mettre à l’arrêt les pensées ?

Quand nous pratiquons l’anxiété anticipatoire, nous nous programmons sur un mode négatif.

L’idée est de changer cette façon de faire. Une bonne technique est de se poser au calme et d’imaginer la situation qui stresse.

Prenez le temps de vous installer dans un endroit calme. Respirez !

Ensuite, vous allez utiliser « l’outil du STOP ». Quand la pensée qui vous inquiète apparaît, dites STOP, tout fort. Cela va créer une rupture dans votre tête. Visualisez ce STOP. Vous pouvez imaginer, par exemple, quelqu’un qui lève la main et vous bloque !

Cette façon de fonctionner va court-circuiter votre mental. Vous allez mettre à l’arrêt la rumination. Vous allez changer le message que vous envoyer à votre cerveau. Ce n’est pas une fatalité. Vous pouvez cesser d’imaginer le pire !

Bien sûr, il vous faudra un peu d’entraînement. Quand vous aurez pris l’habitude de dire STOP lorsque votre cerveau veut vous emmener sur le chemin des angoisses non fondées, cela deviendra plus simple.

Il y a un côté agaçant à cet exercice car si votre mental vous envoie sans arrêt une pensée anxieuse, vous devrez vous répéter ce stop aussi souvent que nécessaire. Un genre de gym mais pour la tête !

Au fil du temps, vous allez voir qu’imaginer un scénario négatif ne sera plus systématique.

Autre technique : modifier carrément la pensée.

Pour compléter ce qui précède, je vous invite à utiliser un autre exercice.

On va tenter de remplacer le négatif par du positif. Là où vous aviez pris l’habitude quasi systématique de répéter « je ne vais pas y arriver », vous allez pouvoir vous remplacer cela par « je vais réussir ».

Là encore, il faut être patient et bienveillant avec vous-même.

L’idée là est de remplacer le noir par le blanc. Là, on ne dit pas STOP, on imagine l’inverse de notre scénario catastrophe.

Le fondement de tout cela est la confiance en soi. Oui, vous êtes capable de tout. Sans doute avez vous pu entendre l’inverse dans votre enfance, mais vous êtes adulte aujourd’hui. Et oui, vous pouvez vous autoriser à faire plein de choses.

Je vous invite à chercher une phrase d’encouragement. Soyez votre meilleur ami ! Imaginez, dans cette situation où votre première réaction est d’imaginer le pire…. que diriez-vous à votre meilleur ami ?

Trouvez des mots qui résonnent chez vous. Ceux qui vous encouragent. Et répétez les !

En conclusion, le plus important est de comprendre qu’anticiper de manière négative ne vous prépare pas. Cela vous donne, sans doute, une utilisation de contrôle.

Mais le plus important est de vivre les choses. Pas de les imaginer en amont ! Ce n’est pas toujours simple de modifier les fonctionnements qui vous font souffrir. N’hésitez pas à vous faire accompagner par un thérapeute bienveillant.