L’hyperactivité de l’adulte : définition.
L’hyperactivité de l’adulte, vous vous sentez concerné ? Le terme d’hyperactivité est souvent utilisé à tort et à travers…
On pense souvent aux enfants hyperactifs mais l’adulte qui en souffre est également perturbé dans son quotidien.
L’hyperactivité, ou Trouble du Déficit de l’Attention, avec ou sans hyperactivité (TDAH), se manifeste par une impulsivité verbale et motrice et une perturbation de l’attention. Celle-ci est irrégulière, et peut donc rendre ce trouble difficilement décelable.
Sur le plan psychologique, ce trouble est un désordre neurologique qui associe 3 dimensions :
– déficit d’attention
– hyperactivité
– impulsivité
Sur un plan pratique, on peut observer que les symptômes sont différents d’une personne à une autre. Ils peuvent également être d’intensité différente.
Souvent difficile à vivre pour la personne et pour son entourage, cette hyperactivité se reconnaît à différents signes.
Quelles sont les signes de l’hyperactivité ?
Pas de panique, il est rare qu’une personne souffre de tous les signes qui suivent.
Reconnaître que l’on est hyperactif permet de comprendre que cela peut faire souffrir.
1 – Des manifestations physiques
Chez une personne hyperactive, il y a une tension, un bouillonnement interne qui peut s’observer physiquement.
L’exemple le plus flagrant : une agitation de certains membres, une impossibilité à rester longtemps assis ou debout au même endroit.
Les hyperactifs ont constamment envie et besoin de bouger. Ils peuvent être incapables d’aller au cinéma, puisque rester assis dans un fauteuil pendant plus d’une heure n’est pas envisageable.
Souvent, l’idée même de rester sans bouger peut être angoissante.
Pour l’entourage, comprendre cela évite le jugement et permet de mieux accepter la personne telle qu’elle est.
2 – Un cerveau en ébullition
Alors, chez l’hyperactif, le mental est trop actif. Tout va trop vite dans la tête.
L’attention soutenue est difficile et cela peut être mal perçu par l’interlocuteur. Cela va, de ce fait, créer parfois des tensions dans le monde professionnel ou dans les relations personnelles.
3 – Des phases « ON / « OFF »
Une difficulté pas toujours comprise est le changement d’humeur et de niveaux d’énergie de l’hyperactif.
Ainsi, son humeur peut être changeante. Il y a alternance entre des phases « ON » et des phases « OFF ».
Cette humeur changeante fait que la personne peut passer d’une phase hyperpositive, où tout semble possible, à un coup de mou imprévisible.
En fait, c’est surtout à force de s’épuiser, mentalement et physiquement, de courir après des choses sans cesse (idées, activités, projets…), que les phases OFF arrivent.
Ce trouble peut aussi faire développer de manière accrue l’impulsivité et l’hypersensibilité.
4 – La difficulté à gérer son temps
L’un des symptômes de l’hyperactif peut être la difficulté à terminer une tâche, à gérer son temps. Il a souvent l’habitude de se lancer sur un dossier avant d’avoir terminé le précédent.
L’hyperactivité de l’adulte : la peur du vide et de l’ennui
Enfin, j’ai envie d’insister sur un point important. Si vous sentez que vous faites parties des « hyperactifs », il est important de vous comprendre vous même. Cela vous permettra de mieux vous faire comprendre par les autres.
Alors, vous l’aurez compris, la personne hyperactive va être dans la sur-occupation. La peur de ne jamais y arriver à temps génère, par conséquent, un état de stress permanent.
En se fixant des objectifs trop nombreux, il y a trop de tensions et un épuisement qui va empêcher la personne de profiter des succès et réussites qui sont bien réels pourtant !
La peur du vide et de l’ennui cause du coup de la souffrance. Impossible de « ne rien faire ».
Cela entraîne souvent une impression de n’être jamais bien, jamais heureux.
On parle « d’éternel insatisfait » qui souffre de frustrations.
Quelques pistes pour en sortir
Alors, bien sûr, et j’ai envie de dire « hélas », l’hyperactif n’est pas à l’écoute de ses sensations.
Le meilleur conseil est donc difficile à appliquer : ralentir, prendre du temps pour soi, ne pas culpabiliser quand on le fait.
La sophrologie, la méditation peuvent fonctionner mais souvent ce sont des disciplines qui sont peu attractives aux yeux de ces personnes.
Je vous le répète souvent, pour d’autres sujets, mais parler est important.
En conclusion, j’insiste surtout sur le fait de la prise de conscience.
Ensuite, apprendre à se poser, c’est possible.
Et si vous envisagiez d’accepter de changer quelques petites habitudes dans un premier temps ?
N’hésitez pas à parler à un professionnel ou même à votre médecin traitant.