Pas de pression : les bonnes résolutions en question.
Pas de pression pour cette fin d’année et pour 2022, qu’en pensez-vous ?
Alors, comme tout le monde, vous avez entendu la fameuse question : « Quelles sont tes bonnes résolutions pour cette nouvelle année ? »
Quel est votre avis sur ces fameuses résolutions que la pression collective nous invite à choisir « positives » bien sûr…. ?
En fait, ce sujet incontournable n’en est pas un ou plutôt nous ne sommes pas obligés d’en faire un sujet !
Et oui, ces bonnes résolutions que nous devrions prendre entraînent, à coup sûr, culpabilité et remise en question.
Mais pourquoi faudrait-il se questionner sur soi et nos objectifs uniquement le 1er janvier ?
Vous l’avez remarqué, ces « super » résolutions vont, le plus souvent, se retrouver reléguées dans l’insondable fosse à bonnes intentions, dès le dur retour au quotidien.
J’aurais bien envie de vous dire : parce qu’elles sont, par nature, vecteurs de culpabilité et de procrastination, à la poubelle, les bonnes résolutions !
Mais bien sûr, pour ceux d’entre vous que cela aide, à qui cela peut donner un cadre et de la motivation, foncez !
Chronique d’une procrastination annoncée.
Cette histoire d’objectifs à se fixer va, le plus souvent, devenir source de stress. C’est donc tout l’inverse de ce que l’on cherche !
Notre détermination à nous mettre au sport, à améliorer notre gestion du temps par exemple, a souvent du mal à résister à nos bonnes excuses (comme je n’ai pas le temps…).
Et le pire, c’est qu’on se traîne ensuite un sentiment de culpabilité. Voilà une excellente manière de nous maltraiter tous seuls. En fait, les bonnes résolutions peuvent se révéler plus lourdes à porter que jubilatoires. C’est d’ailleurs bien pour cela qu’elles finissent le plus souvent dans nos poubelles à bonnes intentions. Et du coup, cette procrastination nous fait nous sentir « nuls ». Stop à la maltraitance et à la dévalorisation !!!!
Car nous mettons dans notre liste ce que nous estimons devoir faire, ce qui serait bien, notamment aux yeux des autres, des croyances que nous renvoient, en vrac, la société, les médias, nos parents….. et tout cela tient plus de la tyrannie de l’obligation que d’une réelle envie.
En conclusion, et comme toujours , je vous invite à plus de douceur, de gentillesse, envers vous-même et envers les autres
N’oubliez pas de remplacer vos « IL FAUT » par « JE CHOISIS DE » et pas besoin d’attendre le 1er janvier pour cela !
La vraie question serait plutôt « qu’est-ce qui compte pour moi ? » ou « qu’est-ce que je peux faire, au quotidien, pour améliorer ma vie » ?
Pour finir, je vous souhaite une année 2022 pleine de douceur et de joies petites et grandes. Car le bonheur se cache souvent dans les petites choses.