Pourquoi accepter de l’aide est difficile ? Une pression sociale.

Pourquoi accepter de l’aide est difficile ? Cette question nous ramène à une forme de pression sociale que nous subissons tous.

Vous le savez, le discours du type « il faut être fort » ou « ne montre pas ta vulnérabilité » est plutôt courant. Et hélas, c’est cette idée d’auto-suffisance qui va entraîner la peur de demander de l’aide.

Or, c’est tout l’inverse ! Oser demander de l’aide est un signe de maturité.

Vous êtes-vous déjà interrogé sur ce sujet ? Est-ce que pour vous, il est difficile de demander de l’aide ?

Peut-être même que vous êtes la première personne à encourager les autres à solliciter cette aide.

Vous vous reconnaissez dans cette description ?

Et oui, souvent les injonctions sont très fortes. Ces injonctions sont sociétales et viennent également de notre enfance :

  • La société a tendance à valoriser la réussite, l’ambition, le « être fort ».
  • Les discours entendus dans l’enfance par nos parents ont pu également jouer un rôle avec des injonctions telles que « sois fort », « ne pleure pas », « il faut » etc…

Pourquoi accepter de l’aide est difficile ? Un paradoxe.

A mon cabinet, en tant que thérapeute, je reçois des personnes qui, même si elles viennent s’engager dans ce travail sur elles-mêmes, en psychothérapie, ont souvent un même discours paradoxal.

Ainsi, vous le vivez peut-être, vous êtes capables d’encourager vos collaborateurs ou vos amis à demander une aide, alors que vous-même vous essayez toujours de vous débrouiller seul(e) !

Mais sachez que le prix est très élevé à vouloir tout gérer tout seul ! Mais au fond, il y a des raisons inconscientes à faire ce choix-là.

Pourquoi accepter de l’aide est difficile : Les raisons inconscientes à vouloir être « auto-suffisant ».

Comme je vous l’indiquais précédemment, cette tendance à refuser de l’aide vient souvent de notre petite enfance.

Du coup, si vous êtes du genre à vouloir tout gérer seul(e), comprendre d’où cela vient va vous éclairer.

En effet, l’enfant dépend des adultes qui s’occupent de lui pour sa survie. Et si son environnement n’est pas stable émotionnellement, si l’enfant ne se sent pas en sécurité, il va très tôt apprendre à se débrouiller sans l’aide de personne.

Selon l’expérience vécue dans cette petite enfance, le jeune adulte va se construire en se disant que le monde et l’autre sont dangereux.

Alors bien évidemment, demander de l’aide ne fera pas partie de son mode de fonctionnement.

En thérapie, vous pourrez comprendre comment votre expérience d’enfant a façonné votre monde émotionnel en tant qu’adulte aujourd’hui.

Si vous pensez que c’est se montrer fort que de refuser de demander de l’aide, c’est que vous avez construit des barrières pour vous protéger. Et cela s’est fait malgré vous, de manière inconsciente.

Quelles sont les conséquences de ce refus d’aide ?

Elles vont être émotionnelles et physiques :

Conséquences émotionnelles

  • Sentiment d’isolement,
  • Solitude,
  • Sentiment de déconnection.

Conséquences physiques

  • Stress, anxiété,
  • Epuisement,
  • Burn-out

Comment sortir de ce cercle vicieux ?

En thérapie, vous allez pouvoir comprendre vos peurs et vos croyances limitantes.

Au fil du temps, en amorçant des petits changements, vous pourrez ressentir qu’il n’y a pas de danger à se connecter aux autres et à oser demander de l’aide.

Si, d’aussi loin que vous vous souvenez, vous avez toujours cru que solliciter l’aide d’autrui vous rendait vulnérable, soyez patients.

Reconnaître que vous ne pourrez pas toujours tout porter seul(e) est un grand pas. Accepter de l’aide, c’est accepter de faire confiance. Ce n’est pas une faiblesse mais, au contraire, un signe de maturité émotionnelle.

Avec l’aide d’un thérapeute, grâce à son accompagnement bienveillant, questionnez vous :

  • Quelles croyances se cachent derrière cette peur de demander du soutien ?
  • Quel est l’impact pour vous de tout gérer sans assistance ?

 

En conclusion, pour votre bien être émotionnel, pour votre équilibre, vous autoriser à être aidé(e) est un grand pas à franchir.

Lorsque vous comprendrez vos résistances, vous comprendrez que vous méritez, comme tout le monde, d’être aimé(e), aidé(e), soutenu(e).

Vous lancer dans un processus thérapeutique, c’est un acte de recherche d’aide.

N’hésitez pas à m’appeler (Tél : 06.62.71.76.01) si vous souhaitez un rendez-vous pour une première séance.

Je vous reçois, à mon Cabinet, à Boulogne-Billancourt, et je vous propose également des séances en visio.