Pourquoi pleurer fait du bien ? Stop aux idées reçues.
Pourquoi pleurer fait du bien ? Avant de répondre à cette question, j’ai envie de dire stop aux idées reçues.
Non, ce n’est pas signe de faiblesse. Tout comme à l’inverse, quelqu’un qui n’arrive pas à pleurer n’est pas une personne dénuée de toute sensibilité.
Alors, même si les mentalités ont évolué, certains préjugés subsistent malgré tout. Nous entendons encore des phrases du type « un garçon ne pleure pas ». Et malheureusement, un petit enfant qui a entendu cette expression ne saura pas, à l’âge adulte, exprimer ses émotions, sa tristesse, de peur de passer pour une personne faible.
Et ne pas vouloir se montrer vulnérable, tout garder à l’intérieur, risque hélas d’avoir des conséquences néfastes sur votre santé mentale.
Petite fille ou petit garçon, femme adulte ou homme adule, qu’importe, pleurer est un acte naturel et sain.
Je vous invite à lire, dans la suite de cet article, les bienfaits physiologiques de pleurer d’une part, et les bienfaits psychologiques, d’autre part.
Les bienfaits physiologiques.
Quels sont les bienfaits pour notre corps ?
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Une libération des toxines
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Par les larmes, notre corps libère des substances toxiques telles que le cortisol (hormone du stress) ou l’adrénaline.
Ceci expliquerait, d’après certaines recherches, la sensation de soulagement et de libération que nous pouvons ressentir après avoir pleuré.
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Une réduction du stress
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Par la réduction du stress, la douleur s’atténue.
Il semblerait que les hormones et les neurotransmetteurs tels que l’ocytocine et les endorphines, qui sont aussi appelées « hormones du bien-être » contribuent à atténuer la douleur et à améliorer l’humeur.
Leur présence dans les larmes peut donc expliquer la sensation de soulagement après les pleurs.
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Une réduction de la douleur physique et émotionnelle
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Par la libération d’endorphines, l’action de pleurer permet d’alléger la douleur.
Bien sûr, en fonction de ce qui déclenche les larmes, de la gravité de la situation, il y a une limite à ce bienfait. En cas de gros choc, trauma, décès, pleurer ne suffira pas, évidemment… Un accompagnement psychologique s’avère nécessaire dans ces cas là.
Les bienfaits psychologiques.
Quels sont les bienfaits pour notre état mental ?
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Un moyen d’exprimer ses ressentis.
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Pleurer n’est pas toujours négatif. Pleurer aide à exprimer ses émotions, la peine comme la joie !
Dans tous les cas, les pleurs vont apaiser votre mental.
Ils sont aussi un indice pour mieux vous connaître, mieux comprendre votre degré de sensibilité aux événements.
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Une façon d’obtenir un soutien.
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Si vous pleurez en présence d’autres personnes, vous recevrez, le plus souvent, un soutien émotionnel et de la compassion.
Notre instinct naturel est de chercher à apporter du réconfort lorsque nous voyons quelqu’un pleurer.
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Les larmes font partie du chemin vers la guérison.
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Après une épreuve, un trauma, une perte, pleurer est une reconnaissance de ce que vous traversez.
Ne pas fuir ses émotions, ne pas nier sa souffrance est le meilleur moyen d’avancer.
En conclusion, ne pensez pas que pleurer est un signe de faiblesse. Osez libérer votre parole et vos émotions et fuyez les personnes qui nient vos souffrances.
Acceptez de vous faire aider par votre entourage et/ou par un professionnel de la relation d’aide.
Si vous souhaitez commencer une thérapie, je vous reçois, à mon Cabinet, à Boulogne-Billancourt, ou je vous propose des séances en visio.
N’hésitez pas à m’appeler au 06.62.71.76.01.





