Se priver de certaines expériences par peur de souffrir produit l’effet inverse à celui souhaité. Cela alimente encore davantage nos angoisses.
Ainsi, la priorité de notre cerveau est souvent de repérer ce qui pourrait nous causer du tort afin de l’éviter. En psychologie, c’est ce que l’on désigne sous le nom de renforcement négatif.
Bien sûr, nous avons tous constamment peur de souffrir.
Qui ne risque rien, ne souffre pas et ne perd rien. Qui ne risque rien, ne gagne rien non plus.
Nous avons ainsi tendance à nous priver de certaines expériences par peur de souffrir, ignorant ainsi que cette peur que nous tentons de camoufler cherchera d’autres alternatives pour se manifester.
Il est important de ne pas rejeter la peur. La peur est une émotion basique qui nous aide à identifier les menaces afin d’y faire face.
Partons du principe que, si nous souhaitons vivre pleinement, il faut accepter la peur dans notre palette d’émotions.
La peur de souffrir, de ressentir de la douleur nous incite à éviter des situations pouvant provoquer des émotions désagréables. Le problème est que notre mental ne sait pas très bien faire la différence entre le fruit de notre imagination et la réalité.
La bonne nouvelle c’est que, avec un peu d’entraînement cognitif, nous pouvons améliorer cette capacité.
Nous tentons de contrôler nos émotions. Vous l’avez déjà vécue cette illusion de contrôle ?
Nous avons recours à des stratégies de contrôle contre notre peur de souffrir
D’un côté, il y a les stratégies de fuite auxquelles nous avons recours pour nous protéger :
De l’autre côté, il y a les stratégies de lutte qui ont pour but de lutter contre nos pensées afin de les dominer :
En conclusion, pour s’en sortir, il est nécessaire de prendre conscience de ces stratégies et d’avoir recours à d’autres formes plus appropriées de gérer ses émotions, pensées et sensations physiques.
Un accompagnement thérapeutique bienveillant peut être nécessaire.