Comment éviter l’épuisement psychologique ? Les signaux d’alerte.

Comment éviter l’épuisement psychologique ? Cette question présuppose d’avoir conscience que nous pouvons tous être touchés, à un moment ou à un autre.

En effet, le principal problème réside dans le fait de se voiler la face. Bien souvent, nous en arrivons à un épuisement psychologique (et physique à la fois en général) après avoir négligé les signaux d’alerte.

Alors quels sont ces avertissements que nous refusons de voir ?

Sachez que cet épuisement psychologique, qui affaiblit physiquement et mentalement, est le résultat des TROP :

  • Trop de travail,
  • Trop de charge mentale et d’obligations,
  • Trop de pensées intrusives et d’angoisses.

Mais on pourrait aussi évoquer les PEU :

  • Peu de temps pour soi,
  • Peu de sommeil,
  • Peu ou pas de sérénité !

Des signes précis peuvent vous alerter : fatigue physique, perte d’énergie, insomnie, réveils nocturnes, pertes de mémoire.

Parmi les symptômes physiques, il est fréquent de ressentir des palpitations, des problèmes digestifs, des maux de tête, une perte de l’appétit ou une envie de manger non stop.

Sur le plan émotionnel, il est très caractéristique de se sentir plus sensible, irritable et pessimiste.

Or, des solutions existent pour éviter d’atteindre ce point de découragement extrême.

Comment éviter l’épuisement psychologique ? Mode d’emploi.

Alors le mot d’ordre principal va être : « s’autoriser à »

Car au fond, l’épuisement psychologique vient de trop d’exigences. Nous ne sommes pas assez bienveillants avec nous-mêmes.

Nous voudrions faire plus, mieux, plus vite, ce qui créé de la frustration et de la souffrance.

Lorsque la goutte d’eau fait déborder notre vase, alors il faut apprendre à dire stop.

Voici trois autorisations à se donner pour mettre fin au cercle vicieux des exigences entraînant cet épuisement et ce découragement :

  • S’autoriser à prendre un peu de temps pour ressentir (au lieu de courir), pour respirer (au lieu de s’agiter en tous sens). Il est capital de couper court au « bla bla » mental incessant de nos pensées.

A chacun de trouver sa « solution » : sport, relaxation, marche dans la nature…. Autorisez-vous des pauses !

  • S’autoriser à prioriser : ce point est essentiel. Essayez de comprendre ce qui est une priorité pour vous, ce que vous aimez, ce qui vous rend heureux. Le reste ne méritera plus autant d’investissement émotionnel.

Bien sûr, dans le cadre d’une thérapie, vous pourrez entamer ce travail de réflexion avec un professionnel qui saura vous guider.

  • S’autoriser à être moins exigeant. Nos journées ne font que 24 heures et la vie, que nous le voulions ou non, a une durée limitée. 

Evidemment, ce n’est pas simple mais apprenez à profiter de la vie sans vous mettre trop de pression. Evitez de vous fixer des objectifs élevés ou à chercher à ce que tout soit parfait. 

 

En conclusion, si vous sentez que vous êtes concerné, prenez le temps de réfléchir à ce que vous pouvez changer.

Nos comportements sont souvent ancrés depuis très longtemps et nous pensons qu’il est trop tard pour les modifier.

Or, la bonne nouvelle, c’est qu’après avoir identifié ce qui nous fait souffrir, nous pouvons choisir un autre chemin et améliorer vraiment notre quotidien.