Le déni est un mécanisme de défense.

Le déni peut se définir comme le principal mécanisme de défense identifié par la psychologie. Cela implique souvent de bloquer les événements externes de notre conscience. Essentiellement, si une situation est trop difficile à gérer pour nous, nous refusons tout simplement d’en faire l’expérience.

Bien sûr, la vie est loin d’être facile et nous sommes tous confrontés à un moment ou à un autre à une situation difficile :

  • La liste est longue : décès d’un proche, maladie, handicap, douleur, la nôtre ou celle de quelqu’un de notre entourage, rupture, divorce, trahison, déception….
  • Beaucoup de choses encore peuvent venir nous déstabiliser : violences psychologiques et/ou physiques, agressions, harcèlement moral/sexuel, burn-out, licenciement, soucis financiers,

Que se passe-t-il vraiment ?

Chacun réagit comme il peut, en fonction de son vécu passé, de ses ressources propres. Mais la situation peut être tellement insupportable que nous mettons en place ce fameux mécanisme : le déni

Et cela se fait presque malgré nous. Nous modifions la réalité, cela se fait de façon inconsciente, pour qu’elle soit moins douloureuse.

Ainsi, le déni permet de refuser tout ou partie d’une situation. Il est une protection qui se met en place lorsque nous subissons un choc émotionnel ou lorsque nous vivons un traumatisme.

Vu comme cela, le déni est l’outil mis en place par l’inconscient pour nous aider à supporter l’insupportable !

Ce mécanisme est-il si aidant ?

Le déni pose vraiment question. Oui, cette réaction nous éloigne de la réalité mais est aidante car il parle d’une impossibilité à vivre la réalité. Et cela va obliger la personne dans le déni à prendre conscience.

Ainsi, quand quelqu’un est dans le déni, il n’entend pas les paroles, les mises en gardes, les injonctions formulées par l’entourage. La personne n’est que dans la douleur. Et d’ailleurs, vous l’avez remarqué, lorsqu’une personne qu’on aime est dans le déni, nous nous sentons impuissants à l’aider.

Alors que faire ? Hélas, dans tous les cas, décider de sortir de son déni ou demander à quelqu’un de sortir de son déni, est vain puisque c’est un mécanisme inconscient, qui ne se choisit pas.

Attention au « ça va aller ne t’inquiète pas », même s’il y a une intention bienveillante derrière, est surtout blessant.

En fait, la solution, c’est le temps, la prise de conscience, et aussi la possibilité de demander de l’aide à un professionnel pour être accompagné par quelqu’un de neutre. Seule la personne qui souffre va pouvoir, à un moment donné, s’autoriser à voir les choses autrement et du coup à fonctionner de manière différente. Cela se fera en intégrant des petits morceaux de cette terrible réalité et en apprenant à faire avec.

En l’occurrence, faire avec, c’est se repositionner, s’adapter, c’est évoluer pour avancer, pour continuer à vivre, pour poursuivre son chemin.

Ce processus demande du temps. Beaucoup de temps parfois. Il est souvent nécessaire de toucher le fond de la piscine pour mieux remonter !

Avant de termine, je vous repartage un petit article qui peut vous aider à mieux vous comprendre : http://sc1coutu.universe.wf/sophieb/une-emotion-travail-sur-toi/

En conclusion, si ce sujet raisonne en vous, n’hésitez pas à demander de l’aide. Un jour, vous allez sortir de la douleur et même si elle est toujours présente, elle sera moins envahissante.

En sophro-analyse, je vous propose un accompagnement qui mêle l’écoute et la libération par la parole avec un travail corporel qui permet de s’ancrer dans le temps présent. L’idée est d’harmoniser corps et esprit et de réapprendre la confiance en vous et en vos ressources.